One of my
favorite travel books is Travels with a
Donkey, by Robert Louis Stevenson. In 1967, inspired by the Scottish writer, I
had just spent four months traveling
with a mule around Morocco’s High Atlas Mountains photographing Berber
communities for a story that would make the June 1968 cover of National Geographic magazine. On my way
back to New York, where I was living, I decided to first spend a few days in
Auvergne, which had been on part of Stevenson’s itinerary. However, given the
little time I had I did not buy a donkey but rented a car.
I was amazed at how, except for paved roads, an occasional car, and TV antennas, little seemed to have changed in that French region since Stevenson had crossed it in 1879. Some farm
houses still had dirt floors, and life, based on agriculture and pastoralism,
was as slow as it ever was. At least the wolves that used to haunt the countryside
had disappeared. The villages looked old and decrepit, as did the people, who
had lost their children and grandchildren to much busier city life. Many squares and
streets were deserted, and sadness lingered around monuments to fallen
soldiers.
Tourism having breached the last
frontiers, I’m sure change finally arrived to Auvergne. And perhaps with a
vengeance. But I’m happy to have seen it when I did and retain a fond memory of
it.
Images
follow…
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L’un de mes livres de voyages favoris est Travel with a Donkey (Voyages avec un âne),
de Robert Louis Stevenson. En 1967, inspiré par l’auteur écossais, je venais de
passer quatre mois dans le Haut-Atlas marocain avec une mule, photographiant
les tribus berbères, histoire que publierait National Geographic en couverture de
son numéro de Juin 1968.
Sur le chemin
de retour à New York, ou je vivais, je décidai de passer également quelques
jours en Auvergne, que Stevenson avait traversée. Pas avec un âne, car je n’en
avais pas le temps, mais avec une voiture de location.
A
part les routes goudronnées, les rares véhicules et les antennes de télévision,
peu semblait avoir changé dans cette campagne française depuis le passage de
Stevenson en 1879.Le sol de quelques fermes étaient encore en terre battue et la vie des villages,
tournant autour de l’agriculture et l’élevage, était aussi lente et prévisible
qu’elle pouvait avoir été naguère. Les loups au moins, qui autrefois hantaient
la campagne, avaient disparu.
Les villages,
qui montraient leur âge, étaient décrépits, comme l'étaient les habitants, qui
avaient perdu la majorité de leurs jeunes à l’attraction des villes. La plupart
des places et rues étaient désertes. La tristesse des anciens monuments aux
«héros tombés au champ d’honneur », oubliés dans leur solitude, était
émouvante.
Je suppose
qu’avec le grand tourisme, qui a brisé depuis toutes les anciennes barrières,
le changement a dû finalement arriver à la campagne auvergnate. Mais je suis
heureux d’avoir connu cette région et ses gens, dont je garde un merveilleux
souvenir, avant les hordes indifférentes.
Mende
La Chaise-Dieu
Chateauneuf-de-Randon
Chateauneuf-de-Randon
Florac
Saugues
Chateauneuf-de-Randon
Chateauneuf-de-Randon
Cattle
market
Marché de bétail
Salers
Salers
Pradelle
Volvic
Pissos
Salers