Sunday, September 16, 2012

Five Days in the Ancient Villages of Auvergne, France


One of my favorite travel books is Travels with a Donkey, by Robert Louis Stevenson.  In 1967, inspired by the Scottish writer, I had  just spent four months traveling with a mule around Morocco’s High Atlas Mountains photographing Berber communities for a story that would make the June 1968 cover of National Geographic magazine. On my way back to New York, where I was living, I decided to first spend a few days in Auvergne, which had been on part of Stevenson’s itinerary. However, given the little time I had I did not buy a donkey but rented a car.
     I was amazed at how, except for paved roads, an occasional car, and TV antennas,  little seemed to have changed in that French region since Stevenson had crossed it in 1879. Some farm houses still had dirt floors, and life, based on agriculture and pastoralism, was as slow as it ever was. At least the wolves that used to haunt the countryside had disappeared. The villages looked old and decrepit, as did the people, who had lost their children and grandchildren to much busier city life. Many squares and streets were deserted, and sadness lingered around monuments to fallen soldiers.
     Tourism having breached the last frontiers, I’m sure change finally arrived to Auvergne. And perhaps with a vengeance. But I’m happy to have seen it when I did and retain a fond memory of it.

Images follow…
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L’un de mes livres de voyages favoris est Travel with a Donkey (Voyages avec un âne), de Robert Louis Stevenson. En 1967, inspiré par l’auteur écossais, je venais de passer quatre mois dans le Haut-Atlas marocain avec une mule, photographiant les tribus berbères, histoire que publierait National Geographic en couverture de son numéro de Juin 1968.
     Sur le chemin de retour à New York, ou je vivais, je décidai de passer également quelques jours en Auvergne, que Stevenson avait traversée. Pas avec un âne, car je n’en avais pas le temps, mais avec une voiture de location.
       A part les routes goudronnées, les rares véhicules et les antennes de télévision, peu semblait avoir changé dans cette campagne française depuis le passage de Stevenson en 1879.Le sol de quelques fermes étaient  encore en terre battue et la vie des villages, tournant autour de l’agriculture et l’élevage, était aussi lente et prévisible qu’elle pouvait avoir été naguère. Les loups au moins, qui autrefois hantaient la campagne, avaient disparu.
     Les villages, qui montraient leur âge, étaient décrépits, comme l'étaient les habitants, qui avaient perdu la majorité de leurs jeunes à l’attraction des villes. La plupart des places et rues étaient désertes. La tristesse des anciens monuments aux «héros tombés au champ d’honneur », oubliés dans leur solitude, était émouvante.
     Je suppose qu’avec le grand tourisme, qui a brisé depuis toutes les anciennes barrières, le changement a dû finalement arriver à la campagne auvergnate. Mais je suis heureux d’avoir connu cette région et ses gens, dont je garde un merveilleux souvenir,  avant les hordes indifférentes.  


Mende


   La Chaise-Dieu


 Chateauneuf-de-Randon


 Chateauneuf-de-Randon


 Florac


 Saugues


Chateauneuf-de-Randon


Chateauneuf-de-Randon
Cattle market
Marché de bétail


Salers


Salers


Pradelle


Volvic


Pissos


Salers





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