One early morning, as daylight was only just
squeezing in, a mad racket awoke me in an Amazon rain forest hamlet on Brazil's
Rio Preto. I thought we were being attacked and I pulled out of my hammock to
rush outside and see what was happening. Drunken young men, liquor bottles in
hands, were crying and screaming in violent pain. Others lay on the ground,
having drunk themselves unconscious. It took me some time to make sense of
this, but I learned eventually that a young woman had died during the night.
For many months she had suffered unspeakable
pain from an abnormal pregnancy. She might have been helped at a small health center
on the Rio Negro upriver, two hours away by motorboat. But no one had
volunteered to pay for the gas. Now they were all stunned. She, at least, was
relieved from hell on earth.
Soon
some men started hammering planks together into a rough coffin. The young woman
would be buried that very afternoon, as the climate demanded. Meanwhile her
family covered her with flowers and left her eyes open, as if wishing to keep
her dreamy face alive a little longer.
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me in Ecuador this year and learn to shoot great photos.
To view what we’ll
be shooting, click on the following link:
L’aube d’un nouveau jour n’avait pas
encore complètement éclairé la forêt de l’Amazonie brésilienne quand un éclatement de cris de
douleur me tira soudain de mon hamac dans un hameau du Rio Preto. Je crus un
instant que nous étions attaqués et sortis à voir ce qui se passait. Inconsolables,
de jeunes hommes, bouteilles d’alcool à la main, se roulaient à terre. D’autres,
ivres, y gisaient inconscients. J’appris éventuellement qu’une jeune femme
était morte durant la nuit.
Pendant de nombreux mois elle avait souffert de douleurs insupportables que
lui causait une grossesse anormale.
Elle aurait pu trouver de l’aide à un
poste de santé sur le Rio Negro, deux heures de bateau à moteur en amont, mais personne
n’avait offert de payer l’essence nécessaire. Maintenant l’étonnement abattait
le hameau. La mort avait au moins délivre la pauvre jeune femme de l’enfer.
Bientôt des coups de marteaux m’apprirent que des hommes étaient au déjà
travail fabriquant un cercueil rustique. La jeune fille serait enterrée l’après-midi
même, comme le voulait le climat. Entretemps la famille la couvrait de fleurs
et lui laissait les yeux ouverts, comme pour conserver un peu plus longtemps un
air de vie a son visage rêveur.