Across the
border from Ethiopia is the small country of Djibouti, which before 1977, as a
French colony, was known as French Somaliland. While there briefly in 1992, I
took that opportunity to go photographing another salt lake and its Danakil
miners.
At Lake Asal, 515 feet (155 meters) below
sea level and with temperatures that can exceed 55 Celsius, I saw a small Danakil
camel caravan arrive in late afternoon. As soon as the six men had removed the
pack saddles from their camels and released them, they went to work on the
salt. Not using tools, but sharp stones they picked on the ground. And not
cutting blocks as in Ethiopia’s lake Karum, but simply scraping the salt from
the lake’s surface and filling slim jute sacks with the salt crystals.
They worked
until sunset, and at noon the next day they were gone. En route to Ethiopia’s
highlands.
It’s no longer like that today. The
caravans have grown into hundreds of camels and mules. And like the Danakil
across the border, the men now use tools to cut blocks from the salt.
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De l’autre côté
de la frontière éthiopienne, le long de la Mer Rouge, se trouve le petit pays
de Djibouti, qui fut un temps, jusqu’en 1977, une colonie française. Traversant
brièvement ce pays en 1992, j’en ai profité pour y photographier un autre lac
de sel, le lac Assal.
Comme le reste de la Dépression Danakil,
ce lac se trouve à 153 mètres sous le niveau de la mer à des températures pouvant
excéder 55 degrés centigrades. J’y ai vu arriver en fin d’après-midi une petite
caravane de chameaux Danakil. Aussitôt que les six hommes de la caravane eurent
débarrassé les chameaux de leurs bâts ils se mirent
à extraire le sel. Pas avec des outils, mais avec des pierres trouvées sur place.
Et ne pouvant naturellement pas couper des blocs de sel avec des pierres, usèrent
de celles-ci pour racler la surface du lac. Avec les cristaux ainsi obtenus ils
remplirent des sacs de jute tubulaires.
Ces hommes travaillèrent jusqu’au coucher
du soleil et reprirent le travail très tôt le jour suivant. A midi Ils avaient pris le chemin des montagnes d l’Ethiopie
où ils le commercialiseraient.
Ce n’est plus comme ça de nos jours. Ce
sont maintenant de centaines de chameaux qui arrivent au lac Asal. Et comme les
Danakil de l’autre côté de a frontière, ils usent maintenant de haches pour découper
des blocs.
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